Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Françoua Garrigues

Françoua Garrigues

- Comédien -


LA CANTATRICE CHAUVE - Compagnie InfraKtus (Aktéon Théâtre / Février-Avril 2011)

Publié par Françoua Garrigues sur 19 Février 2011, 13:20pm

Catégories : #Mises en scène, #Comédien, #InfraKtus

LA CANTATRICE CHAUVE - Compagnie InfraKtus (Aktéon Théâtre / Février-Avril 2011)

LA CANTATRICE CHAUVE

d'Eugène Ionesco

mise en scène de Françoua Garrigues

Compagnie InfraKtus

avec Julie Boris, Paul Bouffartigue, Adrien Cauchetier, Hélène Chrysochoos, Françoua Garrigues, Aurore Monicard, Christophe Poulain et Guillaume Riant

Aktéon Théâtre - Paris (Février - Avril 2011)

http://francoua-garrigues.over-blog.fr/pages/La_cantatrice_chauve-4309601.html

http://coua36.wix.com/infraktus#!la-cantatrice-chauve/c21d

 

LA CANTATRICE CHAUVE - Compagnie InfraKtus (Aktéon Théâtre / Février-Avril 2011)
LA CANTATRICE CHAUVE - Compagnie InfraKtus (Aktéon Théâtre / Février-Avril 2011)

 

"Le metteur en scène Françoua Garrigues aime les univers absurdes et déjantés, ou le loufoque le plus débraillé côtoie de très près angoisse latente et violence lancinante. Ses choix se portent sur des pièces qui vont à l’encontre de toute logique dramatique, envoyant valser d’un grand pied de nez la fiction et les lois de la narration : « Loretta Strong » de Copi (un premier spectacle électrique et gonflé, complètement halluciné, dont la frénésie épileptique se doublait d’une maîtrise remarquable des outils théâtraux) ; « Excédent de poids, insignifiant : amorphe » de Werner Schwab (spectacle jouant avec le trash et l’humour noir, mariant les esthétiques décalées, entre les Deschiens et le film d’horreur), « Accent circonflexe » (forme à part, éclatée, née de la juxtaposition d’écritures plurielles), « La Cantatrice chauve » de Ionesco (prix du public Théâtre 13-Jeunes Metteurs en Scènes 2007), pièce emblématique du Théâtre de l’absurde. Le spectacle est repris à l’Aktéon Théâtre. On y retrouve cette manière unique qu’a Françoua Garrigues de créer une esthétique aux contours précis et léchés. Ici, costumes sobres en noir et blanc (robes du soir et smoking), absence totale de décor, accessoires réduits au minimum, tout se joue dans le découpage des éclairages et la partition chorégraphique et gestuelle des comédiens qui occupent l’espace en une géométrie claire. A son habitude, Françoua Garrigues s’est entouré d’une garde rapprochée de comédiens fidèles, un noyau dur dont la présence est partie prenante de l’identité de son travail : Julie Boris, Aurore Monicard, Hélène Chrysochoos, Guillaume Riant, Paul Bouffartigue… qu’il dirige avec ce grain de folie propre à ses mises en scène et qui nous ravit. « La Cantatrice chauve » est une pièce cousue de banalités échangées entre deux couples, dont l’un est invité à dîner chez l’autre. On croit d’abord s’aventurer dans une histoire mystérieuse et louche mais les propos se mordent la queue, disent une chose puis son contraire, de telle sorte que l’intrigue sans cesse implose. Mais si toute logique est mise à mal et que règne l’insensé, le metteur en scène donne à cette « anti-pièce » des allures de polar avec chandelier dans un coin, coups de sonnettes flippants et bonne peu catholique. Il plaque une loupe implacable sur le drame de ces bourgeois ridicules. Et leur bêtise n’en ressort que plus. C’est noir et drôle, inquiétant et dérisoire à la fois, on en frissonne de rire et d’embarras."

Première.fr - Marie Plantin

http://spectacles.premiere .fr/pariscope/Theatre/Sall e-de-Spectacle/Spectacle/L a-Cantatrice-Chauve9/(affi chage)/press

 

"On n'a pas sonné. Revolver, corde, matraque, poignard, chandelier, clé (évidemment) anglaise... Sur scène c’est toute l'artificialité glacée d'énigmes sans réponses possibles, jouées au milieu de nowhere par des personnages vêtus tout de noir et blancs, inexistants, dans un univers U.K. absurde et désincarné tels que ceux théorisés par François Rivière. Comme dans un théâtre de marionnettes…paradoxalement très vivantes: le texte blanc d'Ionesco se laisse traverser de terribles éclats et éclairs, cette belle troupe s’y connait en humour noir. Les corps sans causes dansent et se révoltent, tendus comme des arcs, drôles et terrifiants, avec des silences lourds et des regards féroces, d’inexplicables colères. La logique est hachée menue par le nonsense, la conscience de soi et celle des autres réduite au néant, les mots vides mais les voix pleines, en couleurs. Chaque instant d'absurdité est ce soir habité avec une exceptionnelle intensité: c’est qu’il faut vivre quand même!"

Guy Degeorges - Un soir ou un autre

http://unsoirouunautre.hautetfort.com/archive/2011/04/07/la-cantatrice-chauve.html

 

"Le metteur en scène Françoua Garrigues aime les univers absurdes et déjantés, ou le loufoque le plus débraillé côtoie de très près angoisse latente et violence lancinante. Ses choix se portent sur des pièces qui vont à l’encontre de toute logique dramatique, envoyant valser d’un grand pied de nez la fiction et les lois de la narration : « Loretta Strong » de Copi (un premier spectacle électrique et gonflé, complètement halluciné, dont la frénésie épileptique se doublait d’une maîtrise remarquable des outils théâtraux) ; « Excédent de poids, insignifiant : amorphe » de Werner Schwab (spectacle jouant avec le trash et l’humour noir, mariant les esthétiques décalées, entre les Deschiens et le film d’horreur), « Accent circonflexe » (forme à part, éclatée, née de la juxtaposition d’écritures plurielles), « La Cantatrice chauve » de Ionesco (prix du public Théâtre 13-Jeunes Metteurs en Scènes 2007), pièce emblématique du Théâtre de l’absurde. Le spectacle est repris à l’Aktéon Théâtre. On y retrouve cette manière unique qu’a Françoua Garrigues de créer une esthétique aux contours précis et léchés. Ici, costumes sobres en noir et blanc (robes du soir et smoking), absence totale de décor, accessoires réduits au minimum, tout se joue dans le découpage des éclairages et la partition chorégraphique et gestuelle des comédiens qui occupent l’espace en une géométrie claire. A son habitude, Françoua Garrigues s’est entouré d’une garde rapprochée de comédiens fidèles, un noyau dur dont la présence est partie prenante de l’identité de son travail : Julie Boris, Aurore Monicard, Hélène Chrysochoos, Guillaume Riant, Paul Bouffartigue… qu’il dirige avec ce grain de folie propre à ses mises en scène et qui nous ravit. « La Cantatrice chauve » est une pièce cousue de banalités échangées entre deux couples, dont l’un est invité à dîner chez l’autre. On croit d’abord s’aventurer dans une histoire mystérieuse et louche mais les propos se mordent la queue, disent une chose puis son contraire, de telle sorte que l’intrigue sans cesse implose. Mais si toute logique est mise à mal et que règne l’insensé, le metteur en scène donne à cette « anti-pièce » des allures de polar avec chandelier dans un coin, coups de sonnettes flippants et bonne peu catholique. Il plaque une loupe implacable sur le drame de ces bourgeois ridicules. Et leur bêtise n’en ressort que plus. C’est noir et drôle, inquiétant et dérisoire à la fois, on en frissonne de rire et d’embarras."

Première.fr - Marie Plantin

http://spectacles.premiere .fr/pariscope/Theatre/Sall e-de-Spectacle/Spectacle/L a-Cantatrice-Chauve9/(affi chage)/press

 

 

"On n'a pas sonné. Revolver, corde, matraque, poignard, chandelier, clé (évidemment) anglaise... Sur scène c’est toute l'artificialité glacée d'énigmes sans réponses possibles, jouées au milieu de nowhere par des personnages vêtus tout de noir et blancs, inexistants, dans un univers U.K. absurde et désincarné tels que ceux théorisés par François Rivière. Comme dans un théâtre de marionnettes…paradoxalement très vivantes: le texte blanc d'Ionesco se laisse traverser de terribles éclats et éclairs, cette belle troupe s’y connait en humour noir. Les corps sans causes dansent et se révoltent, tendus comme des arcs, drôles et terrifiants, avec des silences lourds et des regards féroces, d’inexplicables colères. La logique est hachée menue par le nonsense, la conscience de soi et celle des autres réduite au néant, les mots vides mais les voix pleines, en couleurs. Chaque instant d'absurdité est ce soir habité avec une exceptionnelle intensité: c’est qu’il faut vivre quand même!"

Guy Degeorges - Un soir ou un autre

http://unsoirouunautre.hautetfort.com/archive/2011/04/07/la-cantatrice-chauve.html

représentation
représentation
représentation
représentation
représentation
représentation
représentation
représentation
représentation
représentation
représentation
représentation
représentation

représentation

coulisses
coulisses
coulisses
coulisses
coulisses
coulisses
coulisses
coulisses
coulisses
coulisses
coulisses
coulisses
coulisses
coulisses
coulisses

coulisses

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article