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Françoua Garrigues

Françoua Garrigues

- Comédien -


CHAMBRES D'AMOUR - Théâtre de l'Unité (Théâtre de Grasse TDG)

Publié par Françoua Garrigues sur 5 Juin 2012, 20:14pm

Catégories : #Comédien, #Théâtre de l'Unité, #Poésie, #Chant, #Créations

 CHAMBRES D’AMOUR

Mise en songe par Hévée de Lafond et Jacques Livchine - Théâtre de l'Unité

Avec Max Bouvard, Hervée de Lafond, Françoua Garrigues, Hélène Jouvelot, Gaëtan Noussouglo, Jacques Livchine, Eric Prévost, Nicole Rivier, Isabelle Sosolic

Hôtel du Patti - Théâtre de Grasse TDG (Juin 2012)

LES CHAMBRES D’AMOUR

estampillé, tamponné par Hervée de Lafond et Jacques Livchine

Théâtre de l'Unité

 

Hôtel du Patti - Théâtre de Grasse TDG (Juin 2012)

 

 

http://www.theatredegrasse.com/index.php?option=com_spectacles&detailsview=2

 
CHAMBRES D'AMOUR - Théâtre de l'Unité (Théâtre de Grasse TDG)
CHAMBRES D'AMOUR - Théâtre de l'Unité (Théâtre de Grasse TDG)
CHAMBRES D'AMOUR - Théâtre de l'Unité (Théâtre de Grasse TDG)
CHAMBRES D'AMOUR - Théâtre de l'Unité (Théâtre de Grasse TDG)
CHAMBRES D'AMOUR - Théâtre de l'Unité (Théâtre de Grasse TDG)
CHAMBRES D'AMOUR - Théâtre de l'Unité (Théâtre de Grasse TDG)
CHAMBRES D'AMOUR - Théâtre de l'Unité (Théâtre de Grasse TDG)
CHAMBRES D'AMOUR - Théâtre de l'Unité (Théâtre de Grasse TDG)
Mathieu Faure – Nice Matin (2 Juin 2012)
Mathieu Faure – Nice Matin (2 Juin 2012)

Mathieu Faure – Nice Matin (2 Juin 2012)

"Les chambres d'Amour, le théâtre très personnel...

A partir de ce soir et jusqu'à dimanche, la compagnie Théâtre de l'Unité prend ses quartiers à l'hôtel du Patti pour un spectacle à la fois atypique et intime. Bluffant

Le théâtre de Grasse s'apprête à clôturer son exercice 2012. Pour ce faire, pas de grande salle remplie ni de pièce de théâtre conventionnelle. Normal, l'établissement culturel grassois a fait appel à la compagnie théâtrale très particulière pour terminer l'année en beauté. "La compagnie Le Théâtre de l'Unité est dirigée par des vieux routards du monde du théâtre. Des habitués du théâtre de rue, détaille Jean Florès, le directeur du théâtre de Grasse. Ils avaient déjà clôturé la saison du théâtre en 2010 au Plateau de Roquevignon sur une pièce de Tchekhov complètement remixée à leur sauce. Le public était d'ailleurs assis sur des bottes de paille. Ce sont des artistes rompus aux aventures extrêmes." On appelle ça du théâtre de provocation. On parle d'une compagnie qui a déjà mis en place de fausses manifestations dans la rue, par exemple. Ils mélangent l'humour, la provocation et la rue. "Avec Les chambres d'Amour, ils ont voulu faire quelque chose complètement à rebrousse-poil afin d'aller à l'intime, poursuit Jean Florès. Comme quoi, le théâtre est capable de parler aux foules et à l'intime." Le ratio artistique est le suivant : un comédien pour un spectateur. Le public est convoqué par groupe de 80 spectateurs pour être ensuite accueilli dans le hall de l'hôtel du Patti par deux comédiens de la troupe. On leur explique ce qu'il va se passer. On les prépare, car il va y avoir un choc. Emotionnel et physique. Le théâtre de Grasse a réservé dix chambres d'hôtel. Une par comédien. Chaque chambre a été décorée de manière différente par l'artiste qui l'habite. Ensuite, les dix comédiens descendent dans le hall. Chacun invite un spectateur à le suivre dans sa chambre (tous les mariages sont possibles :homme/homme, femme/femme, femme/homme etc.). Les soixante-dix autres continuent d'être entretenus par le duo d'artistes présent dans le hall. Une fois dans les chambres, les comédiens - costumés d'une certaine manière- mettent le spectateur "en état". Ce dernier se retrouve allongé sur le lit, la descente de lit ou même dans la baignoire, aménagée pour l'occasion avec des voilures et des lumières tamisées. Et là, pendant cinq minutes, les artistes vont susurrer de la poésie ou de la littérature érotique au creux de l'oreille de l'heureux élu. Au bout de cinq minutes, l'expérience est terminée et on regagne le hall de l'hôtel pour faire monter dix nouveaux spectateurs. En une heure, chacun aura le plaisir de monter dans trois chambres différentes. C'est une expérience atypique. La troupe est suffisamment barrée pour mettre en place ce système théâtral. Pour Jean Florès, "on touche à l'intime le plus profond. Ce genre de spectacle provoque des réactions très variées de la part du public. Certains ont peur, d'autres sont désinhibées. On assiste à des réactions violents, parfois. On voulait quelque chose qui parle à l'intime. A l'individu." Rien de mieux que cette troupe un peu folle. Ils sont tellement fous qu'ils préparent une pièce de Shakespeare qu'ils tourneront dans un décor réel. C'est-à-dire dans une forêt. Si, si. Originaire de Montbéliard, cette compagnie un peu soixante-huitarde s'était retrouvée avec la gestion d'un théâtre baptisé Le centre des arts du rire où l'on pouvait payer les spectacles avec leur propre monnaie inventée. "Ce sont des comédiens de toutes les origines, conclut Jean Florès. Ils sont engagés, physiques et rompus à tous les arts du théâtre. Ils sont dans un théâtre de sueur, de larmes et de sang. On n'est pas du tout dans la conceptualisation ou l'intellectualisation mais dans la prise de risque permanente. Ils cassent tous les codes du théâtre conventionnel." C'est le moins que l'on puisse dire...

Mathieu Faure - Nice-Matin (Vendredi 1 Juin 2012)

 

"DES MOTS D'AMOUR GLISSÉS AU CREUX DE L'OREILLE

LA BONNE NOUVELLE : on a testé les chambres d'amour à l'hôtel du Patti, ce concept complètement atypique et intimiste, un coup de maître.

Des mots chauds au coin de l'oreille. Le souffle d'une étrangère qui s'évapore dans la nuque. On est là allongé sur un lit ou dans une baignoire de l'une des chambres de l'hôtel du Patti. Elles ont toutes un décor particulier. Ambiance tamisée, message écrit au rouge à lèvres sur les murs et boule à facette accrochée au plafond. Plus loin un décor indien, encore plus loin des oiseaux percent le silence de la chambre  de leur gazouillis. On s'allonge un œuf  frais dans la  paume de la main, une plume rouge dans l'autre. Et là, pendant cinq minutes on vous récite des poèmes érotiques. Soit Apollinaire ou un génie brésilien du siècle dernier. On se laisse bercer par le bruit des lèvres de nos hôtes. Ils sont quasiment à nos côtés. Presque collés à nous. Bluffant, déstabilisant, reposant, apaisant. Le temps passe.

Humour décapant

Cinq minutes plus tard, nous revoilà dans le hall de l'hôtel. Renée, visiblement la maquerelle artistique, gère son public. Avec humour, beaucoup d'humour. A notre droite "la communiste", "le repris de justice" "Angela Merkel" et "Kirk Douglas".

Chaque spectateur est affublé d'un surnom et reçoit son lot de galéjades. C'est piquant. Poilant. Tordant. "Allez l'experte -comptable, rends toi attrayante, parce qu'il y a du boulot", lance Renée la patronne de la troupe du théâtre de l'Unité. Sous son chapeau  noir orné de plumes orange, son bagout permet de patienter entre deux montées en toute légèreté.

Alignés le long du mur, les spectateurs-clients sont choisis par les 12 artistes. Ensuite le couple improvisé monte dans une chambre pour une "passe lyrique". On est au bordel. Et ça part dans tous les sens. En une heure les montées dans les différentes chambres s'enchaînent. Quand on est chanceux on est choisi par 3 demoiselles plutôt séduisantes. Certains sont repartis avec Jacques, le patriarche. Il a même emmené des hommes dans sa chambre, c'est dire la fiole du concept. Pendant que les chanceux passent du bon temps dans leur chambre atypique (douze chambres, douze ambiances), Renée balance ses répliques à la vitesse de la lumière. "Alice n'a pas inventé la poudre à canon, mais elle est sympa " balance en rafale la patronne. pour clore la saison du théâtre de Grasse, il fallait un happy-end , c'est le cas.

Les chambres d'amour sont une bouffée d'air frais. On rit, on bouge , on se découvre, bref on prend un plaisir infini avec ce nouveau théâtre. Une prise de risque osée et payante. Vraiment.

Ça change d'une représentation dite classique. Pour le coup, on apprécie notre sobriquet du soir :"scribouillard". C'est mignon"

Mathieu Faure – Nice Matin (Samedi 2 Juin 2012)

 

"Bonjour, Marseillaise de passage à Grasse ce week-end, j'ai eu le plaisir de visiter quelque unes de vos chambres d'amour. Demi veuve (et fille du médecin) samedi soir, feu vert dimanche soir, j'ai visité les chambres de Françoua, Marcel, Eric et Monsieur Jacques. J'en suis encore troublée et émue! J'espère pouvoir revivre un jour ce joyeux "bordel", car c'en était un non?! Encore bravo. A toute l'équipe, je souhaite le meilleur."

Corinne Laurent - une spectatrice

CHAMBRES D'AMOUR - Théâtre de l'Unité (Théâtre de Grasse TDG)
Chambre de Monsieur FrançouaChambre de Monsieur FrançouaChambre de Monsieur Françoua
Chambre de Monsieur FrançouaChambre de Monsieur Françoua
Chambre de Monsieur FrançouaChambre de Monsieur Françoua

Chambre de Monsieur Françoua

PUISQUE JE TE LE DIS de Serge Gainsbourg
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CHAMBRES D'AMOUR - Théâtre de l'Unité (Théâtre de Grasse TDG)
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Coulisses
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